No. 0032 - Analyzing Trade Integration in North African Markets: A Border Effect Approach

Authors
Houssem Eddine Chebbi, Abdessalem Abbassi, and Lota D. Tamini
Publisher
AGRODEP

This paper uses the border effect estimate from a gravity model to analyze the level of market trade integration among Algeria, Egypt, Mauritania, Morocco, and Tunisia from 2005-2012. We analyze total trade as well as trade in agricultural and industrial products. The border effect estimates show that crossing a national border within these North African countries induces a trade-reduction effect. The highest effect is for Algeria, with total trade being reduced by a factor of 5 in 2011-2012, while the lowest effect is for Tunisia, with the total trade being reduced by a factor of 2 in 2011-2012. Our results also show that the border effect is stable over time. The mean value masks differences that are quite substantial in market integration when considering agricultural products or industrial products, the borders effects being lower for the latter. For industrial products in 2011-2012, the highest border effect is in Tunisia, with a factor of 3.3, and the lowest border effect is for Morocco with a factor of 1.9. For agricultural products in the same period, the highest border effect is in Algeria, with a factor of 5.9, and the lowest border effect is in Egypt, with a factor of 2.9. Finally, the equivalent tariffs implied by the estimated border effects are not implausible compared to the actual range of direct protection measures. Integration of the North African market should be pursued by improving structural policies to improve trade efficiency and reap the benefits of international trade.

Full Paper


Cet article utilise un modèle de gravité pour estimer les effets frontières et analyser le niveau d'intégration commerciale en Afrique du Nord entre l'Algérie, l'Egypte, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Notre analyse couvre la période 2005 - 2012 et concerne aussi bien l'ensemble des échanges que les échanges des produits agricoles et industriels. Nos estimations confirment que les frontières réduisent le commerce en Afrique du Nord. L'effet frontière le plus élevé est observé pour le cas de l'Algérie (le commerce global est réduit par un facteur de 5 en 2011-2012) alors que l'effet le plus faible est observé pour le cas de la Tunisie (le commerce global étant réduit par un facteur de 2 pour la même période). Même si nos résultats empiriques font état d'une relative stabilité des effets frontières dans le temps au niveau du commerce global, ceux des échanges agricoles sont bien plus importants que ceux affectant les produits industriels en 2011-2012. En effet, pour les produits industriels (agricoles) en 2011-2012, l'effet de frontière le plus élevé est celui de la Tunisie (Algérie) avec un facteur de 3,3 (5,9) alors que l'effet frontière le plus faible est pour le Maroc (Egypte) avec un facteur de 1,9 (2,9). Enfin les équivalents tarifaires calculés suite à l’estimation des effets frontières ne contrastent pas avec le niveau actuel des mesures directes de protection. L'intégration en Afrique du Nord passerait par la mise en place de reformes structurelles pour accroître l'efficacité et faciliter le commerce afin de tirer pleinement profit des avantages du commerce international.

Publication date
Source / Citation
Chebbi, H.E., A. Abbassi, and L.D. Tamini. Analyzing Trade Integration in North African Markets: A Border Effect Approach.  AGRODEP Working Paper 0032. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.